Le Filmographe

DROLE D'HISTOIRE CE MELO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 17 mai, 3 projections presse et public avant la projection officielle du film de Jacques Audiard DE ROUILLE ET D'OS (Rust and bone) à 21h00. Coup de poing dans la mâchoire, des muscles, un accident, des combats de rue... Une histoire d'amour à la Audiard, c'est pas de la daube, c'est pas de la guimauve, un film qui nous prend à bras le corps, mais au final un drôle de film, ce mélo ...

 

De Rouille et d'os nous laisse un goût de sang dans la bouche, c'est ça, le goût du sang, un goût de rouille caractéristique qu'on reconnait à tout coup, comme si on avait sucé un couteau rouillé enfant, lorsque le poing de l'autre s'écrase sur vos lèvres et les fait éclater sous le choc. Drôle de film, drôles de personnages, drôle d'histoire, un mélo, nous dit-on ... que cet amour improbable entre un boxeur raté et une dresseuse d'orques. C'est qu'on n'en rencontre pas tant que ça dans la vie. Au fond, c'est plus une histoire entre Flipper le dauphin et Jaws, qui pourrait se dérouler en Californie ou en Floride,  un truc de série qu'on regarde à la télé en repassant l'après-midi. Mais c'est un film français, nuance, tourné par un cinéaste qui aime les challenges et transforme la situation la plus invraisemblable en combat personnel, en la prenant à bras le corps et en l'intériorisant, et ça, ça change tout. L'amour nait. Cotillard oublie qu'elle a des jambes en vrai et Matthias Schoenaerts se prend au jeu, s'éprenant à son corps défendant de la belle sirène amputée. Final Cut ...


 

cut... 



17/05/2012
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