Le Filmographe

Le Filmographe de la Semaine

 

Les Films de la semaine : un rabbin et son chat, un papa et des X-Men

 

Sur les écrans cette semaine, le nouveau film en 3D de Joann Sfar, "Le chat du Rabbin"; Kad Merad, à la fois devant et derrière la caméra avec un premier long métrage, "Monsieur Papa"; Karine Silla Perez qui signe "Un baiser papillon", une histoire de familles avec son époux Vincent Perez ; et "X-Men : Le Commencement", pour les fans des super-héros.

 

 


- "Le chat du Rabbin" (3D) de Joann Sfar et Antoine Delesvaux, animation (France, 1H40) Le dessinateur Joann Sfar qui avait déjà porté la vie "héroïque" de Gainsbourg à l'écran, adapte cette fois "Le Chat du Rabbin", son félin philosophe issu de la BD qui triomphe depuis 2002 à travers cinq albums dans au moins huit langues. Synthèse de trois volumes des aventures du Chat, le film - en 2 et en 3D - raconte une Alger des années 1920 dans la vie du rabbin Sfar, au travers des yeux et des oreilles particulièrement affûtés de son chat, doué de parole après avoir croqué le perroquet de sa maîtresse. De celle-ci, le matou est follement amoureux et prêt à tout pour rester lové au creux de son bras, même à faire sa bar-mitsvah pour se convertir au judaïsme.

 

- "Monsieur Papa" de Kad Merad avec Kad Merad, Michèle Laroque (France, 1H40) - Marius Vallois a douze ans et besoin d?un père. Sa mère, Marie, l'élève seule, avec de lourdes responsabilités professionnelles mais aussi un amant, un poste à pourvoir, une soeur adorée, un cousin compliqué mais aucun père pour Marius. Robert, de son côté, a de l'amour à revendre. Il deviendra "Monsieur Papa". Un lien qui lui donnera beaucoup de fil à retordre et des attaches pour la vie.

 

 


- "Un baiser papillon" de Karine Silla Perez (France, 1H46) avec Valeria Golino, Vincent Perez, Elsa Zylberstein, Jalil Lespert, Nicolas Giraud, Cécile de France - Au centre du film, une famille solide, celle de Billie, Louis et leurs deux enfants, autour de laquelle s'enchevêtrent les vies et les problèmes de leurs proches. Le cancer de Billie, qu'elle affronte avec discrétion, bouscule des constructions qui tenaient plus ou moins droit : le couple bancal de Marie qui rêve d'un enfant et de Samuel obsédé par la musique, celui de Raphaël et Alice, infirmière gouailleuse qui supporte mal la routine... Une histoire de familles mise en scène et jouée en partie en famille, avec Vincent Perez et ses deux filles dirigés par son épouse Karine Silla. Pourquoi "Un baiser papillon" ? Parce que le film "butine d'une vie à l'autre", avec des personnages qui se métamorphosent, explique la réalisatrice.

 

 


- "X-Men : Le Commencement" de Matthew Vaughn avec James McAvoy, Michael Fassbender (Etats-Unis, 2H10) - Les origines de la saga X-Men révèlent une histoire secrète autour des événements majeurs du XXeme siècle, avant que les mutants n'aient révélé leur existence au monde. Le Professeur X et Magneto découvrent leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient amis, et travaillaient avec d'autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l'Armageddon.

 

 


- "Après la gauche" de Jérémy Forni avec Christophe Aguiton, Robert Castel (France, 1H30, documentaire) - Que signifie être de gauche aujourd'hui ? Jérémy Forni tente de répondre à cette interrogation, à travers un décryptage de la génération Mitterrand, du sida et du chômage de masse, qui se cherche des repères.

 

 


- "Belleville Tokyo" de Elise Girard (France, 1H15) avec Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm - Marie et Julien attendent un enfant. Brutalement Julien, angoissé par l'enfant à venir, déserte pour une autre et s'enfonce dans le mensonge, complètement à distance de lui-même, en même temps désolé de ce qu'il fait et dépourvu d'émotion, voire cynique. Marie, qui travaille pour les exploitants d'une salle de films de répertoire, ne se laisse pas abattre mais veut comprendre. C'est elle qui est de bout en bout à la manoeuvre, avec autant de finesse que d'énergie. On retrouvera dans trois mois les deux acteurs dans les principaux rôles de "La guerre est déclarée", le deuxième film (après "La reine des pommes") de la même Valérie Donzelli, très bien accueilli à Cannes en ouverture de la Semaine de la critique.

 

 


- "Gianni et les femmes" de Gianni Di Gregorio avec Gianni Di Gregorio, Valeria de Franciscis Bendoni (Italie, 1H32) - Gianni, la soixantaine éclatante, fait preuve d'un dévouement exceptionnel : il est au service de son épouse, femme active débordée, de sa fille adorée, du fiancé de sa fille qui a élu domicile chez lui, et surtout de sa vieille mère, noble déchue qui s'obstine à vivre au-dessus de ses moyens. Un jour, son ami Alfonso lui ouvre les yeux : tous les hommes de sa génération, malgré leurs airs respectables, ont une maîtresse. Gianni tente alors de changer les choses.

 

 


- "Lonely tunes of Tehran" de Saman Salour avec Behrouz Jalili, Hamid Habibifar (Iran, 1H15) - Solitaire et taciturne, Behrouz, ancien opérateur radio pendant la guerre Iran/Irak, retrouve à Téhéran, après de longues années, son cousin Hamid, personnage haut en couleurs et ingénieur au chômage. Tous deux décident de gagner leur vie en installant des antennes paraboliques chez des particuliers, activité potentiellement lucrative mais illégale.

 

 


- "Maudite pluie ! " (Gabhricha paus) de Satish Manwaar avec Girish Kulkarni, Sonali Kulkarni (Inde, 1H35) - Premier long métrage de Satish Manwar, auteur de théâtre originaire du Maharashtra, "Maudite pluie!" raconte l'histoire de Kisna et Alka, un couple d'agriculteurs de cette région de l'ouest de l'Inde où les sécheresses à répétition poussent un grand nombre de paysans ruinés à se suicider. Craignant que son mari ne commette à son tour l'irréparable après le suicide du mari de sa voisine, Alka met en place une "garde rapprochée". Une occasion de découvrir le cinéma d'auteur indépendant indien, éclipsé par Bollywood.


 

 

- "Medianeras" de Gustavo Taretto avec Pilar Lopez de Ayala, Javier Drolas (Argentine - Espagne - Allemagne, 1h35) - A Buenos Aires, Mariana et Martin vivent dans le même quartier, dans des immeubles séparés par des murs aveugles. Ils fréquentent les mêmes lieux, se croisent souvent mais ne se remarquent jamais.

 

 


- "Quelques kilos de dattes pour un enterrement" de Saman Salour avec Mohsen Tanabandeh, Nader Fallah (Iran, 1H25) - Sadry et Yadi, employés dans une petite station-service située au bord d?une route fréquentée, se trouvent livrés à eux mêmes en pleine steppe depuis la construction d?une déviation. Sadry a soudainement un comportement inhabituel: il disparaît de temps en temps et se met à écouter de manière obsessionnelle les bulletins météo. Quant à Yadi, il est tombé amoureux d?une jeune fille qu?il n?a jamais rencontrée, à laquelle il envoie néanmoins des lettres passionnées confiées à Abbas le facteur.

 

 

- "Ramata" de Léandre-Alain Baker avec Katoucha, Viktor Lazlo (France, 1H30) - Défiant l'honneur et la réputation de sa famille, Ramata découvre, à 50 ans, l'amour et les plaisirs de la chair dans les bras d?un petit malfrat de 25 ans son cadet. Dès lors, sa vie tranquille et supposée heureuse dans la haute bourgeoisie bascule.

 

 


- "Rendez-vous avec un ange" de Yves Thomas et Sophie de Daruvar avec Isabelle Carré, Sergi Lopez (France, 1H28) - Judith, jeune infirmière, s'efface tellement devant son mari Roland, tourmenté et en quête d'idéal, qu?elle n?arrive pas à lui dire qu?elle vient de se faire renvoyer. Quand il l?apprend, il se met à la suivre. Il découvre que dans une vie cachée, elle est une autre, mystérieuse et sublime.



01/06/2011
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