Le Filmographe

"Pirates des Caraïbes" et Captain Depp à l'abordage sur la Croisette

 

Le 4ème volet de "Pirates des Caraïbes" et sans doute pas le dernier, selon le flamboyant Captain Johnny Depp, a abordé samedi 14 mai sur la Croisette - en sélection officielle hors compétition du 64è festival de Cannes.
Parti en quête de la "Fontaine de Jouvence", présenté en première mondiale, Jack Sparrow, pirate sans foi ni loi aux paupières outrageusement barbouillées de khôl, croise son double féminin, Angelica, ressurgie de son passé sous les traits de Penelope Cruz, et son père, le Rolling Stones Keith Richards dont le visage raviné prouve - comme il le reconnaît d'ailleurs dans le film- qu'il n'a jamais trouvé de son côté le précieux breuvage de la jeunesse éternelle.

Mis en concurrence par le réalisateur Rob Marshall avec un corsaire de la couronne britannique et les troupes du roi d'Espagne, Sparrow doit encore affronter les zombies de son redoutable ennemi, le capitaine Barbe Noire et une compagnie de sirènes sculpturales et fielleuses, dont une, la jeune actrice française Astrid Bergès-Frisbey, séduit un bienheureux missionnaire, précédemment épargné par Angelica.


Le film lève l'ancre du port de Cadix, dans le sud de l'Espagne, avant de mettre le cap sur Londres et ses quais poisseux, et gagne à travers les flots les jungles truffées de pièges des îles Caraïbes.


De nouveau Depp arbore les hardes hippie-chic et les bijoux gothiques qui ont fait son succès car, explique-t-il, "Jack Sparrow est de ces personnages que le public ne veut pas voir changer et moi non plus".

Très inspiré par les "cartoons" visionnés avec ses jeunes enfants, et notamment par Bugs Bunny, le lapin farceur, il en a tiré pas mal d'astuces. Mais pour son jeu, c'est du côté de Marlon Brando que lorgne Johnny Depp
"Je lui ai emprunté tout ce que j'ai pu pour le Captain Jack" - qu'il situe quelque part entre "une rock star du 18ème siècle façon Keith Richards et Pépé Le Putois". le putois romantique.

Quant à Penelope Cruz, aux coups d'épée aussi renversants que ses décolletés, Rob Marshall qui l'avait dirigée dans "Nine" assure qu'il ne pouvait imaginer aucune autre actrice dans la peau d'Angelica: "Il fallait qu'elle puisse faire jeu égal, qu'elle soit aussi intelligente que Sparrow".

Pour les producteurs, qui ont déjà recueilli 1,8 milliard d'euros (2,6 mds USD) avec les trois premiers volets, il est pas question pour l'instant de mettre un terme à la saga. "Quand un film rapporte autant, vous captez vite le message que vous envoie le public", relève Jerry Bruckheimer.



14/05/2011
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